Les tensions nucléaires sont toujours présentes au Moyen-Orient. Orano dénonce la volonté de nationalisation de la SOMAÏR au Niger.
EDF a annoncé un plan de réduction des chargesavec des ventes d'actifs et d'entreprises à la clef pour financer le programme nucléaire Français. Cette initiative suscite des inquiétudes parmi les syndicats, qui attendent des précisions sur les modalités de mise en œuvre.
👩🏻👩🏻👧🏻👦🏻 Volet social
Les principales actualités portent sur la Réforme des retraites et la mobilisation intersyndicale qui en découle. Des reculs sur le télétravail sont en contradiction avec la réduction du patrimoine foncier permettant le retour au bureau dans certains groupes.
🏢 Focus sur Orano
Orano dénonce la volonté de nationalisation de la SOMAÏR au Niger. Les premières réunions d'information publique sur le programme Aval du Futur se déroulent sur le site de La Hague.
🤝 Engagement de la CFE-CGC
La CFE-CGC est toujours fortement engagée dans le débat nationnal portant sur les retraites, alors que le conclave en raison des positions du patronat.
Nucléaire iranien : sous les bombes, l’accord de Vienne chancelle
Le Conseil de sécurité de l'ONU s’est réuni en urgence pour débattre du programme nucléaire iranien, sur fond de vives tensions après des affrontements militaires entre l’Iran, Israël et les États-Unis. L’accord de Vienne de 2015 est fragilisé, et l’AIEA déplore un manque de transparence. L’UE appelle à la diplomatie, tandis que l’Iran se défend et la Russie critique l’Occident. L’ONU exhorte à éviter l’escalade et à préserver le dialogue.
EDF chief weighs asset sales as Paris pushes for new nuclear focus
EDF envisage des cessions d’actifs alors que l’État français pousse pour relancer le nucléaire
Le nouveau directeur général d’EDF, Bernard Fontana, a entamé une revue stratégique des activités du groupe, qui pourrait aboutir à des ventes d’actifs. L’objectif est clair : recentrer EDF sur ses priorités nucléaires, conformément aux attentes du gouvernement français, principal actionnaire du groupe.
Fontana, nommé en mai pour succéder à Luc Rémont, a indiqué à ses collaborateurs qu’il souhaitait évaluer la rentabilité et la pertinence stratégique des différentes branches d’EDF. Bien qu’aucune décision définitive n’ait encore été prise, plusieurs sources proches du dossier affirment que certaines entités pourraient être cédées à l’issue de cette revue.
L’État, très impliqué dans la stratégie énergétique, demande à EDF de se concentrer pleinement sur deux priorités : la réussite du nouveau programme nucléaire français et l’exploitation optimale des centrales existantes. Le reste des activités, jugées secondaires ou non stratégiques, pourrait être sacrifié faute de ressources suffisantes.
Parmi les actifs envisagés pour une vente figurent la filiale italienne Edison, la société de services énergétiques Dalkia, ainsi que certaines activités renouvelables, hors grands barrages hydroélectriques. La division Framatome, spécialisée dans l’ingénierie nucléaire — et dirigée auparavant par Fontana — n’est pas concernée.
Cette nouvelle approche contraste avec celle de Luc Rémont, qui s’était montré plus réticent à céder des actifs et avait souvent été en désaccord avec les autorités sur le financement des nouveaux réacteurs. Son opposition aux arbitrages imposés par l’État a conduit à son départ anticipé en mars, après moins de trois ans en poste.
Le gouvernement prévoit la construction de six nouveaux réacteurs de type EPR2, une version optimisée du modèle en cours à Flamanville et Hinkley Point au Royaume-Uni. Pour soutenir ce chantier colossal, EDF doit renforcer sa capacité d’investissement, d’où l’idée de rationaliser son portefeuille.
Bernard Fontana, perçu comme plus conciliant, veut « libérer de l’espace » financier tout en maintenant l’intégrité industrielle du groupe. Lors de son audition parlementaire, il a affirmé qu’EDF devait rester un acteur intégré de l’énergie, tout en se donnant les moyens de réussir la relance du nucléaire.
EDF n’a pas souhaité commenter davantage.
Y a-t-il un risque de catastrophe nucléaire après les bombardements en Iran ? Comprendre en trois minutes
La vidéo ci-dessous (en cas de dysfonctionnement cliquer ici) exprime es potentielles conséquences, théoriques et constatées par l’Agence internationale de l’énergie atomique, d’un bombardement sur ces installations de préparation du combustible nucléaire.
Reconversion professionnelle : les syndicats et le patronat parviennent à un accord
Le 25 juin, syndicats et patronat sont parvenus à un accord sur les reconversions professionnelles, malgré un contexte budgétaire contraint. Le texte modernise les dispositifs existants sans créer de nouveaux droits, mais maintient des acquis importants comme le contrôle du CPF par le salarié. Bien que tous les syndicats ne soient pas encore signataires, plusieurs saluent des avancées. L’accord sera intégré au projet de loi sur l’emploi des seniors.
Retraites : échec de la négociation, rebond à Matignon ?
Comme déjà annoncé par la CFE-CGC et François Hommeril (interview du 18/06/2025), lors du conclave sur les retraites du 23 juin, le Medef et la CPME ont proposé des mesures sur la pénibilité et les départs anticipés, suscitant la colère des syndicats.
Ces derniers accusent le patronat de vouloir remettre en cause l’accord paritaire conclu précédemment. Les discussions achoppent sur l'équilibre financier, les carrières longues, et un départ sans décote indexé sur l’espérance de vie. Les tensions restent vives entre les parties.
Cette grande banque ordonne le retour au bureau... mais se rend compte qu’elle n’a plus la place d’accueillir tout le monde
Après le revirement de Société générale, qui impose désormais à ses salariés un retour au bureau quatre jours par semaine, rompant avec les accords en vigueur, HSBC a durci le ton à son tour. Fin mai, la banque sino-britannique avait demandé aux employés de sa banque commerciale et de détail au Royaume-Uni de ne pas dépasser deux jours de télétravail hebdomadaire, sous peine de voir leurs primes réduites. La menace pourrait bien se transformer en obligation, selon Bloombergrepris par l’Agefi. Une nouvelle règle qui contraindrait HSBC à des aménagements car elle avait réduit son empreinte immobilière depuis la pandémie.
Orano dénonce la volonté de nationalisation de la SOMAÏR au Niger
Suite à la déclaration de l'Etat du Niger concernant son intention de s'approprier la Somaïr, coentreprise détenue depuis 1968 par Orano et la Sopamin, représentante du Niger dans l'actionnariat de la société minière, le Français Orano s'élève contre cette politique systématique de spoliation des actifs miniers, en violation des accords liant le groupe et l'Etat du Niger dans la Somaïr. Selon Orano, cette décision illustre également une entreprise de désinformation et de discrédit à l'égard du groupe.
Orano organise une réunion publique à la salle des fêtes de Beaumont-Hague le 30 juin 2025 à 19 heures